L’Union Fait la Force (UFF !)

Depuis le début de la crise sanitaire, les pratiques culturelles des amateurs sont les grandes oubliées des politiques et des médias. Force est de constater que la visibilité que nous pensions avoir auprès de nos élus n’a que peu de poids face aux craintes engendrées par la menace silencieuse du virus.
Nous avons commencé, comme nos homologues des autres confédérations, à vous fournir informations et analyses sur les décrets, sur ce qu’il était permis de faire, sur les résultats des recherches concernant la soi-disant dangerosité des instruments à vent. Et ainsi, quand certains ont pu recommencer à répéter à l’automne, équipés de protocoles en tout genre, distanciés dans des salles trop petites, aucun cluster n’a été déclaré à la suite d’une répétition hebdomadaire. Mais à quoi bon ? Depuis la fin octobre, seuls les professionnels ont le droit de répéter.
Interpellée par un parlementaire, Mme Roselyne Bachelot a ouvertement reconnu que de laisser les amateurs répéter représentait un trop grand risque au vu de la gravité de la situation sanitaire (Commission des affaires cultures du 19 janvier 2021).
Comment nous faire entendre ? Comment arriver à ce que les politiques comprennent la détresse dans laquelle nous sommes de plus en plus nombreux, privés d’une pratique qui représente tellement plus que le simple fait de jouer deux heures par semaine ensemble ? Comment attirer l’attention sur la lente disparition d’un lien social et intergénérationnel que nous aidions à maintenir ?
Notre lettre ouverte à Madame La Ministre a reçu un accueil inattendu sur les réseaux sociaux avec 40000 vues sur Facebook. Cette étincelle dans la nuit de notre bannissement culturel a permis d’attirer un peu d’attention sur nous. Elle nous laisse entrevoir de l’espoir.
Il nous est régulièrement demandé ce qu’apporte l’appartenance à une confédération. Les potentiels adhérents attendent souvent un inventaire à la Prévert avant de se décider et choisir chez qui ils « signeront ». Au lieu de nous contenter de lister contrats de groupe auprès d’assureurs et autres réductions des droits SACEM, n’ayons pas peur de paraphraser JFK et de leur répondre :
« ne vous demandez pas ce que notre, votre (!) confédération peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour les pratiques culturelles des amateurs que nous défendons. Ne vous demandez pas ce que l’UFF fera pour les fanfares, les harmonies, les BF, mais plutôt ce, qu'ensemble, nous pouvons faire pour nous faire entendre !
N’abandonnez pas !
Pour que nos voix comptent et portent : adhérez !
Portez la bonne parole,
Invitez d’autres à la faire :
U.F.F. ! C’est aussi, l’Union Fait la Force !!! »